Harmonie

Harmonie

jeudi 30 mai 2013

Vous qui avez PEUR de la VIE, venez me VOIR !


"Avez-vous remarqué que les gens qui sont en retard sont d’habitudes
 plus de bonne humeur que ceux qui les attendent ?"
(vidéo « côté positif de la vie)

Vous avez peur et ne savez pas comment le DIRE !

Soyez rassuré vous n'est n'êtes pas la seule personne
 à ne pas savoir comment faire !

Venez me VOIR et vous verez que je ne vous dis pas de bêtises quand je vous dis
 que je PEUX vous rendre meilleur sans trop de difficultés puisque
c'est vous qui ferez tout le travail !

Je suis coach d'hypnothérapie et je suis la seule à pouvoir vous aider !

Vous pensez que je suis plutôt obtimiste de vous dire cela mais je le suis !

Vous avez besoin de moi, moi pas de vous !

J'ai fait tout le travail me concernant comme vous pouvez le lire
 dans mon livre "Quarante et sept ans de ma vie" !

Voici comment faire, lisez tout ceci :

« Notre corps ne ment jamais » Alice Miller
« L’essentiel d’Alice Miller » Alice Miller
« Tout ce joue avant six ans » Fitzhugh Dodson
« Le guerrier de la lumière » Paulo Coelho

 
Et ensuite venez me voir !



Métaux-lourds, champs-électromagnétique et Ccie ....



« La paix universelle se réalisera un jour non parce que les hommes deviendront meilleurs mais parce qu'un nouvel ordre, une science nouvelle, de nouvelles nécessités économiques leur
imposeront  l'état pacifique. »Ecrivain français (Nobel de littérature 1921) Anatole France

La société nous offre beaucoup de choses mais nous ne savons plus quoi faire de cela, elle nous impose des choses qui nous dépassent et nous nous en contentons mais pas pour longtemps !

Certe, il peut y avoir du bon dans certaines choses mais que faisons-nous de ce qui ne nous convient pas ? Nous le gâchons en le laissant nous soustraire à nos bons fonctionnements alimentaires et autres, comme les toilettes sèches qui salissent nos campagnes et que nous ne voulons pas voir, car loin des campagnes et loin de la bonne marche de la vie.

C'est pour cela que je suis venue vivre en Mayenne pour me rapprocher de la vrai nature des choses, du vrai fonctionnement de la vie et je me suis réconciliée avec la campagne que je n'aimais pas mais qui est indispensable à ma vie pour bien vivre dans notre monde. Comment faire pour ne pas continuer de vivre comme avant et bien c'est simple je vais vous surprendre mais je vais vivre dans la seule ville au monde où les politiques ont maintenu l'embargo sur les transports en communs. Et oui, les bus sont les premiers grands pollueurs de la planète mais pas que, il y a aussi les tramways qui empêchent les gens de marcher, ce qui est bon pour la santé, mais pas que, il y a aussi tout ce qui se trouve dedans, aussi bien dans les bus que dans les tramways. A savoir, les écrans qu'ils nous mettent pour quoi ? on se le demande, sauf si on comprend que c'est pour que les publicitaires puissent en vivre et c'est le cas !

vendredi 12 novembre 2010

Masculin et Féminin !



" L'important, c'est d'être prêt à tout instant à sacrifier ce que nous sommes pour ce que
 nous pourrions DEVENIR " - Charles Dubois

La douleur est apparue dans mon côté droit, j'ai très vite été divisée en deux par une gêne due à un "dérèglement physiologique ", comme des nœuds musculaires tout le long de "la chaîne postérieure" qui s'étend de la base du crâne aux orteils. Tout le côté droit était en souffrance alors que le côté gauche lui, ne me gênait pas. Mais quand j'ai commencé mes séances chez la kinésithérapeute, j'ai découvert que le côté gauche compensait pour le droit et qu'il était aussi en souffrance. Tout cela m'a permis une réflexion spirituelle ...
 
"Le but des pratiques spirituelles est de développer un coeur débordant d'amour
envers tous les êtres humains" Amma.

J'avais déjà compris que mon comportement avait changé à la lecture de certains livres qui m'ont appris à mieux connaître la Femme Sauvage qui sommeille en moi, ma nature originelle.
Mes parents m'ont élevée, m'ont éduquée mais finalement je n'avais que leurs versions de ce qu'est ou doit être une femme et c'est peu. J'ai eu un grand plaisir à découvrir tous les possibles de l'être humain au travers de l’équilibre, de l’harmonie tant recherchée et cela m'a permis de grandir, de m'ouvrir à de nouveaux comportements bien plus rassurants et libérateurs.
 
"Qui mieux que vous sait vos besoins ? – Apprendre à se connaître est
le premier des soins …" Jean de la Fontaine


Il y a quelques années, j'ai lu "Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus" de John Gray et j'avais déjà adopté de nouveaux comportements. Ensuite, j'ai lu " Mars et Vénus au travail ", au moment où je devais trouver un emploi et cela m'a beaucoup aidée. J'ai compris que je pouvais parler avec mon "côté masculin " comme un homme pour négocier un emploi ou bien parler clairement à une personne, tout comme le ferait un homme. Je n'ai pas de difficulté à mettre cette pratique en action vu que je suis de par nature très yang, donc plutôt masculine. J'en ai beaucoup souffert pour n'avoir laissé aucune place à ma partie féminine, intuitive et créative. J'ai longtemps parlé avec "mes couilles", j'étais une amazone, une guerrière qui n'avait peur de rien "en apparence"...

"Il est facile de renoncer à la famille et au monde, mais difficile de renoncer à l’ego
qui est si fermement ancré et si désireux de grandir." Swami Satyananda


Quelques passages du livre " Mars et Vénus au travail " :

Instaurer des limites :" Ce n'est que lorsque hommes et femmes auront développé une plus grande acuité aux signaux émis par chacun qu'une confiance et une estime réciproques verront le jour sur leur lieu de travail. Un homme démontrera à une femme qu'il la respecte et s'en fera une alliée uniquement s'il prend conscience du seuil à ne pas franchir avec elle. En cas de transgression, il perdra sa considération et elle deviendra réfractaire au travail d'équipe.
Les femmes doivent garder à l'esprit que leur attitude est susceptible d'être mal interprétée et, pour ne laisser aucune place au doute, apprendre à s'affirmer. Ce qui ne vient pas naturellement à une Vénusienne : elle peut être convaincue de faire preuve de la plus grande clarté sans réussir toutefois à éclairer un collègue sur ses intentions. D'où l'importance de se familiariser avec les codes utilisés par le sexe opposé pour exprimer sa volonté et son seuil de tolérance. Telle est la condition d'une coopération renforcée au travail. " P. 194-195

Attribuez-vous le mérite de vos actes : " Une femme relativise souvent ses réussites ou bien les attribue à la chance, voire à une aide extérieure. Même si elle éprouve une grande fierté, elle n'en dira rien. Elle ignore combien il est important de s'affirmer et de s'attribuer tout le mérite de ses actes. Elle se contente trop souvent de répondre "On m'a beaucoup aidée" à ceux qui la complimentent. Si elle minimise son rôle, c'est dans le but d'associer ses collègues au travail accompli et leur signifier qu'elle ne les oublie pas. Pour réussir, elle doit cependant revendiquer ce succès comme le sien, en lançant par exemple: "j'en suis très fière, moi aussi. Tout s'est déroulé à merveille." Tenir un tel discours ne viendrait même pas à l'esprit d'une Vénusienne. Elle donnerait l'impression d'être arrogante, vaniteuse ou trop occupée à se faire valoir, et ne manquerait pas de s'attirer les regards désapprobateurs de ses consoeurs." P. 255  
" Un homme a tendance à ne pas reconnaître les qualités professionnelles d'une femme qui ne vante pas ses mérites." ... P. 260

Il est bon de mieux se connaître ! anima/animus de C.G. Jung :

" Lorsque qu’un homme et une femme se rencontrent, quatre personnes sont présentes: le moi de l’homme, son anima, le moi de la femme, son animus. Les relations entre les différents protagonistes passent par plusieurs étapes : ... "

"Nous vivons dans un monde où l'échec des autres devient plus important
que notre propre réussite." Philippe Bouvard

Bref, apprendre et comprendre l'autre sexe et apprendre et changer son comportement a été pour moi très bénéfique.

Accepter LE CHANGEMENT est le moteur de tous les possibles.

 
Un jour, je participais à une journée découverte de divers ateliers de développement personnel
et lors de l’un d’eux, j’ai entendu  dire à une des participantes que dans un couple nous
sommes 4 (Anima - Animus). Cela m’a tout de suite parlé, elle a expliqué qu'il y a une part féminine et masculine aussi bien chez l'homme que chez la femme et que c'est en prenant conscience de cela que nous trouverons l'équilibre et l'harmonie dans nos relations. Je me souviens d’avoir réagi comme si je venais de découvrir une chose incroyable qui me manquait pour mieux me comprendre encore et comprendre l'autre aussi. C’était le lien qui me manquait pour mettre en application ce que j’avais appris en lisant John Gray. Depuis, je vis en harmonie avec mes deux côtés féminin/masculin, Yin/Yang, Anima/Animus. J’étais plutôt Yang et le fait de tomber en amour et en compassion pour moi m’a permis de faire appel le plus possible à mon côté féminin et de prendre le temps de l’écouter, de le vivre. J’accueille ma sensibilité, ma douceur, ma fragilité, je laisse venir et exister cette partie de moi qui me fait du bien. C’est grâce à elle que je peux trouver le bien-être qui me permet de vivre dans ce monde. C'est grâce à elle que je guéris surtout !

C’est cette partie que l'inconscient collectif de la société, que nous nous sommes créée,
réprime. Quel dommage ! C'est parce que j'ai accepté d'entendre mon côté gauche que j'ai pu
trouver toutes les solutions pour aller de mieux en mieux, être bien avec moi-même et
surtout être bonne pour moi.

J'aime l'idée que je sème des graines de changement pour que l'homme et la femme
soient en harmonie en eux et entre eux ...

 


Le côté gauche du corps correspond à l’hémisphère droit du cerveau droit et
le côté droit du corps correspond à l’hémisphère gauche du cerveau gauche.

Témoignage étonnant d'une expérience concernant les possibles du cerveau :
Vidéo à regarder

Quand j'ai découvert les audiocaments et donc l'hypnose, j'ai appris qu’il est important de parler à l’hémisphère gauche du cerveau pour atteindre le « mental », notre conscient et nous permettre d’atteindre un Etat Modifié de Conscience (EMC) afin de communiquer avec notre inconscient qui sait de nous beaucoup de choses que nous ignorons de nous-même…

Ecouter les audiocaments m’a permis d’apprendre à lâcher prise, de calmer mon mental et de faire exister encore mieux ma sensibilité. J'étais bien trop Yang, trop masculine, trop dans le mental. J'intellectualisais trop, je voulais tout comprendre, alors qu’il me fallait VIVRE ce que je suis, ce qu’il m’arrive tout simplement. J'ai appris tout ça et quelle joie ! Certes, c'est une vigilance de tous les instants !

J'ai même pu constater que je vivais tellement dans le mental (côté gauche de mon cerveau et droit de mon corps) que même dans mes déplacements, j'avais du mal à prendre des chemins sur la gauche qui pouvaient être des raccourcis. Moi je prenais toujours ceux de droite pour aller au même endroit ...

Petite anecdote : un jour je descends les escaliers qui mènent vers le quai où je dois prendre mon train et là une prise de conscience fulgurante, je prends toujours les escaliers de droite pour rejoindre l’endroit où je vais monter dans mon train et je venais de constater qu’il me suffisait de prendre l’escalier de gauche pour y parvenir en moins temps et moins d’énergie et je me suis dit que toute ma vie avait été guidée par ce côté droit, rigide, inflexible, autoritaire, exigeant, compliqué … Depuis, je me facilite l’existence !

"L'amour, la compassion, c'est très simple, c'est le mental qui complique tout". Amma



Lors d'un atelier d'écriture, il a été demandé d'écrire à ses mains, je me suis dit waouh ! qu’est-ce qu’il va en sortir ???  J’ai écrit sans réfléchir, avec mon intuition, mon hémisphère droit, mon côté gauche … Voyez vous-même !

Lettre à mes mains,

Chère main droite,

Tu es toujours en action et donc rarement au repos, et pourtant, tu n’aspires qu’à ça, te reposer et pour cela tu dois laisser faire la main gauche. Tu dois l’apprivoiser, continuer, parce que c’est ce que tu fais depuis plusieurs mois déjà et que cela porte ses fruits. Tu es la main du faire, sois celle de la caresse, de la douceur, de la tranquillité, du repos, du calme. La tempête n’est plus, que règne la paix.

Chère main gauche,

Impose-toi, prends confiance, affirme-toi et fais, prends des initiatives. Ose faire et prends plaisir. Aide ma main droite, réconciliez-vous, la guerre n’est plus, soyez en paix mes chères mains. Soyez unies et heureuses ensemble. Vous allez créer de grandes choses ensemble.

Alors, vivez heureuse en moi et, ensemble, soyons en joie pour vivre cette vie qui nous attend.

"Le travail sur l’ego va être une des premières épreuves capitales de la traversée." Anonyme


lundi 25 octobre 2010

Psychosomatisation et Alexithymie !


" Posséder sans jouir n'est rien. " Esope

Presque toute ma vie on m'a dit "vous psychosomatisez " et je m'en suis "formalisée". C'était comme ça, que pouvais-je y faire ? Je me sentais comme " à part ", j'avais comme intégré que j'étais psychosomatique, un point c'est tout. Surtout que dans les conversations, j'entendais souvent parler de ça avec banalité, comme si c'était inévitable et cela n'incite pas à savoir ce qu'il y a derrière ce mot et ce qu'il est possible de faire.
Et puis comment dire, "c'est quand l'élève est prêt que le maître arrive", il faut être prêt à entendre ...

En fait, j'ai pu constater au travers de mon parcours que je n'ai jamais posé la question " que puis-je y faire ?" et personne ne m'a jamais dit non plus " vous êtes psychosomatique .... mais vous pouvez y remédier." Quand j'entends cette expression, j'ai le sentiment que l'on met les gens dans une case et que "l'on passe au suivant". Que tout est dit. Cela entraîne une fabrication de personnes "psychosomatiques" finalement. C'est tellement complexe de parler de l'intime des gens et de les faire parler d'eux-mêmes.

La vie est généreuse avec moi,
et la magie (l'âme agit) de mes recherches a fait que j'ai découvert l'Alexithymie ! waouh !



"L'Alexithymie c'est quelque chose qui enferme, qui emmure, qui isole
et finalement petit à petit peut emmener vers l'autisme." Beaudoin Ghislaine

" C'est une dysfonction au nom barbare, mais elle serait fréquente puisqu'elle atteindrait 15% de la population. De quoi s'agit-il ? D'une impossibilité personnelle à décoder ses propres émotions. La personne alexithymique ressent tout, peut le décrire, mais ne le relie pas à un ressenti émotionnel. Par exemple, son corps peut réagir comme s'il avait peur, s'il était en colère, s'il était jaloux, content, mais le propriétaire de ce corps ne comprend pas ce qui se passe en lui.
Même s'il existe des femmes souffrant de ce trouble, l'alexithymique est le plus souvent un homme renfermé, ours. Il est incapable de parler pour exprimer ses sentiments puisque pour lui, c'est un grand vide indéchiffrable. Les échanges émotionnels sont donc très difficiles, ce qui est logique puisqu'il a beaucoup de mal à se comprendre donc à s'exprimer, et bien sûr à comprendre les autres. Tout cela l'isole.
Pourquoi cette personne n'arrive-t-elle pas à comprendre, à analyser ce qui se passe en elle ?
On pense qu'il s'agit de la relation de l'enfant à sa mère. Si la maman est dépressive, instable émotionnellement, absente, ou elle-même alexithymique, elle ne saura pas nommer les émotions de l'enfant, ni lui transmettre la manière d'identifier ses émotions. Il deviendra donc un " analphabète " des sentiments. "

J'ai compris pourquoi j'ai eu besoin de me servir de médiadico pour apprendre à définir mes sentiments, pour voir si la définition correspondait bien à ce que je ressentais pour ensuite aller regarder dans "synonymes" et parfois prendre un autre mot bien à moi qui me va mieux, que je sens bon pour moi. Tout cela a été un bel apprentissage. J'ai réussi seule à trouver le moyen de me sortir de ce mode de fonctionnement. C'est pour ça que l'écriture et surtout le slam m'ont été salutaires. J'ai dû comprendre pourquoi mon fils Damien a eu tant de difficultés à grandir auprès de moi car cela n'est pas facile de VIVRE auprès d'une ETRE HUMAIN porteur de ce mal, ce qui n'a pas rendu service à mon fils à son adolescence. C'est même ce qui a dû provoquer une bonne partie de ces désagréments, toutes ces discordes, ces maltraitances aussi autant pour moi que pour lui. Il faut regarder la VERITE en face. Rien n'EST fait pour que l'on SE PARLE avec tendresse et amour, douceur et légèreté dans le monde dans lequel nous vivons et qui doit DEPRIMER tous ceux qui s'occupent de les aider.

Cette difficulté à exprimer les manifestations de la pensée est apprivoisable une fois que l'on sait et que l'on comprend le pourquoi du comment. Je me suis sentie tellement " comprise " en lisant tous ces articles sur un problème qui m'a si longtemps pénalisée en étant incapable ce savoir pourquoi j’étais « dans tous mes états », incapable de savoir que je vivais une tristesse, une joie, une frustration, ni même un enthousiasme. Je peux vous assurer qu’aujourd’hui, je me sens LIBRE de ressentir et d’exprimer mon sentiment du moment, mon « émotion aussi ». Ne plus pleurer, sur moi-même, sans savoir pourquoi est une bénédiction car pendant que je me posais des questions du genre « pourquoi ne suis-je pas bien ? », « qu’est-ce qu’il m’arrive ? », "qu'est-ce qu'il se passe ? " je n’étais concentrée que SUR MOI, toute cette incompréhension m’a obligée à rester centrée sur mes pensées et à penser en boucle sans pouvoir sortir, m’ouvrir vers l’extérieur. MERCI la fibromyalgie, merci la maladie , quelle chance de m’avoir obligée à entendre la souffrance de mon corps qui m'a permis de trouver les clés qui me mènent vers la liberté d'ETRE.
  
Voilà comment cela fonctionne dans le corps :


"... les personnes qui souffrent de syndromes somatiques fonctionnels présentaient un problème de dissociation entre la manière dont le stress affecte leur organisme et la manière dont ils ressentent ce stress (ou plutôt ne le ressentent pas).

On appelle alexisomie cette incapacité à prendre conscience de ce qui se passe dans son organisme. L'alexisomie est un exemple d'altération de la conscience somatique.

Un autre aspect important d'altération de la conscience somatique est ce que les psychologues appellent l'alexithymie. Ce terme - qui signifie littéralement l'absence de mots pour décrire les émotions - a été proposé par le Dr. Sifneos dans les années 1970.

L'alexithymie est caractérisée par 4 dimensions :

une difficulté à identifier et distinguer les états émotionnels
une difficulté à verbaliser ses états émotionnels
une limitation de la vie imaginaire (et donc une vie fantasmatique réduite)

Des études récentes montrent que ces caractéristiques reflètent un déficit dans le traitement et la régulation cognitive des émotions.

La régulation des émotions chez l'être humain implique trois systèmes :

le système neurophysiologique (hormones et système nerveux neuro-végétatif)
le système d'expression motrice (le système moteur émotionnel qui permet les expressions faciales,
le changement de posture et le ton de la voix)
le système cognitivo-expérientiel (la capacité à prendre conscience et à verbaliser le ressenti).

Il n'est pas étonnant d'apprendre que les personnes présentant de l'alexithymie ont plus de risque de développer des symptômes physiques ..."

Article très pertinent. j'ai surtout découvert que très peu de médecins ou de thérapeutes connaissent l'alexithymie dans ma région et que je trouve cela dommage, c'est un bon moyen de rétablir sa santé. J'ai dû grandir pour rattraper le temps perdu et quelle joie aujourd'hui d'Etre Moi et de ne plus subir des états sans mots !!!!

"La parole est malade, il faut en prendre soin." Vittorio Gasman

Pour la petite anecdote, le jour du réveillon du passage en 2008, je me suis retrouvée à discuter de mon parcours avec un homme et là d'un coup un mot est venu à mon esprit et m'a surprise,  " autisme ", voilà que je venais de comprendre que je revenais de loin et cela m'a laissée sans mots sur le moment. J'accueillais ce que mon inconscient me révélait ...  Quelque temps plus tard, je découvrais un article très intéressant sur le sujet où le mot autisme était inscrit comme une VERITE qui semble se confirmer : 

Passage de l'article de Jean Zin " Des souffrances sans mots " 

" ... Bien sûr, il n'y a pas de miracle mais l'important est de savoir qu'on peut améliorer la vie au lieu de tomber dans l'autisme. Il faut d'abord éviter le stress, bien sûr, et les aliments allergiques (laitages, blé). Environnement, activité et régime sont essentiels. Pour bien faire, c'est un changement à la fois social, biologique et mental qu'il faudrait... "

... Ce que j'ai fait d'instinct en écoutant mon corps, ses besoins et donc mes besoins !




J’ai travaillé, j’ai énormément appris, j’ai beaucoup écrit, beaucoup parlé pour m’en libérer et vivre l’instant présent que je dois vivre ; qu’il soit tristesse pour que je pleure immédiatement sachant que ce qui sort du corps ne lui fait pas de mal et que c’est penser à ma santé, qu’il soit de joie et je peux rire aux éclats et sentir dans mon ventre et tout mon corps cette jouissance nouvelle, qu’il soit de frustration ou de colère et je peux l’exprimer en mots afin de respecter ma personne.

Je vais vous raconter une anecdote qui m’est arrivée, elle vous confirmera mon travail et c’est un résultat dont je suis fière.

Mon fils Damien, qui vient me voir aux grandes vacances repartait ce jour même en train chez son père et le fait de le voir partir, j’étais comme un lion en cage, vraiment pas bien, malade et pour moi, la maladie c’est le mal à dire.

Le mal aise que je ressentais était insupportable et j’ai voulu écrire à un ami, puisque l’écriture est mon remède. J’ai écrit ceci : « je ne suis pas bien, j’ai envie de pleurer mais je dois faire semblant devant lui … » horreur ! Je vois les mots que j’écris et je constate ce qui me nuit. Je me lève, je vais m’asseoir sur le canapé à côté de mon fils et je lui dis : « tu sais Damien, je suis triste de te voir partir ». Des larmes coulent sur mes joues, il se retourne, m’embrasse et me dit : « oui mais c’est pas la peine de pleurer ».

Je lui dis alors que maintenant j’ai plaisir à pleurer parce que j’ai plaisir à sourire et que pour sourire à la vie, il faut pleurer. Moi qui avais peur de lui faire de la peine, voilà qu’il accueille ma peine en me disant naturellement : « bon, si tu veux ! ». J’étais heureuse d’être acceptée dans ma tristesse par mon fils. Nous étions là, simplement là, deux âmes en peine.

Ce jour là, je n’ai pas pleuré seule sur le quai de la gare mais avec celui que j’aime, mon fils.

Aujourd’hui, que je me suis réparée, je peux enfin vivre sans peur, sans angoisse parce que je sais respirer, écrire, dire et pleurer. Je sais RESSENTIR et EXPRIMER mes sentiments, mes émotions sur le moment même. "

"L'émotion non exprimée est emmagasinée dans les muscles du corps." Wilhem Reich

Vous pouvez me contacter à l'adresse suivante : beaudoin.ghislaine@neuf.fr
mais pas en anglais car je ne le comprends pas. Merci !

jeudi 13 mai 2010

Bouger n'est pas mon fort !


L'activité est indispensable à condition : d'accepter sa maladie,
 de véritablement prendre "soin" de ses besoins afin de trouver 
son propre rythme et d'accepter ce nouveau rythme !

« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas,
mais parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles” Sénèque

Avant de savoir que je souffrais de Fibromyalgie, j'étais une personne "psychosomatique" qui parlait de ses problèmes à une psychologue. Une fois la maladie diagnostiquée, j'étais une personne "malade" qui cherchait à se soigner. Et là est toute la différence. J'ai donc tout appris de la maladie et j'ai vu qu'il fallait faire une activité physique. Seulement pour moi, lever mes bras était une activité physique, m’habiller était une activité physique, me laver était une activité physique, me coiffer était une activité physique, aller aux toilettes était une activité physique, laver la vaisselle et passer l’aspirateur était une énorme activité physique, alors s'entendre dire qu'il faut faire une activité physique n'était pas compréhensible pour moi et donc pour mon corps. Je l'ai écouté et il m'a fait comprendre que je l'avais "mal mené", "mal traité" pendant des années et qu'aujourd'hui, c'est à lui de me guider, que je dois prendre soin de lui. Toute ma vie, j'ai manqué de DOUCEUR et de LENTEUR dans mes actes alors j'ai ralenti mon rythme mais, comme j'avais découvert l'écriture, je me suis dit que c'était, pour moi, une NOUVELLE ACTIVITE et que celle-ci était bonne pour moi parce que justement c'était le contraire de tout ce que j'ai fait jusque-là. Et en toute conscience quand je passais du temps à laisser mon corps en paix, étendu, à lire, ou à regarder des films qui me plaisaient, au téléphone à parler de mes épreuves et de mes compréhensions, à accueillir mon impuissance, mes frustrations, ma tristesse, je me suis mise à me parler, à me rassurer, et je me disais "tu as trop donné et mal donné, il est temps pour toi de recevoir, de savoir NE RIEN FAIRE. J'étais là dans un espace d'accueil, juste là, à ne faire que ça, accueillir, écouter ce qui vient. Je ne culpabilisais pas. La culpabilité est une mauvaise raison.

"Celui qui voit l’inaction dans l’action et l’action dans l’inaction,
est un sage parmi les hommes.
 Il accomplit toutes actions." la philosophie Hindu livre "la Bhagavad Gîta"

  
J'ai pris goût à la randonnée mais je dois dire quand même que la toute première semaine de cure, j'ai voulu faire toutes les activités auxquelles je pouvais et je me suis rendue bien vite compte que c'était trop, j'ai alors changé de rythme. Pour mon besoin, je me suis adaptée et j'ai découvert que la pratique du rien faire était la meilleure pour moi. A vous de trouver votre pratique !

Toujours être dans l'observation de soi, c'est le seul moyen,
 toujours écouter son corps, c'est le seul moyen 
pour que nous soyons en paix avec lui
et avec nous !

Entre chaque soin, je pouvais aller sur la terrasse des Thermes pour me réchauffer au soleil ou lire et je pouvais admirer la montagne tout autour de moi, rien que la montagne, rien que pour moi, quelle beauté ! Quel silence. Je me disais " c'est moi qui suis là ? j'ai droit à tant de beauté et de tranquillité ?", "Oui, vois Ghislaine où tu es, c'est grâce à toi que tu es là, remplis-toi de toute cette beauté, de cette nature vivante, respire l'air de ce lieu unique, regarde, regarde bien, la montagne verdoyante, stable et solide, le ciel est bleu parce que ton ciel (esprit) est bleu. Respire ce soleil plus proche que jamais et remplis-toi de cette chaleur, savoure cette tranquillité bien méritée." Je me faisais du bien !

Le silence est immuable, fixe, constant, stable, continuel, régulier, assuré, ferme, éternel, continuel, incessant, interminable, sempiternel, durable, impérissable, indestructible, immortel, perpétuel, inaltérable, invariable, sûr, solide, enraciné, inébranlable, ancré, inamovible, persistant ... un repère, une source d'énergie !

" Aimer un étranger comme soi même implique comme contrepartie;
s’aimer soi-même comme un étranger " (Simone Weill)

Je me découvre et je m'aime. C'est la première fois que je partais seule dans un lieu inconnu et organiser ce voyage quand on est plein de douleurs et de fatigue c'est un exploit et je peux vous dire que la satisfaction était là et bien là une fois sur place. En cure, j'étais en " communion " avec moi-même, en tête-à-tête avec mon être, je le vivais comme un pèlerinage. C'était un rituel pour moi, j'adoptais un autre état d'esprit, j'étais là pour me soigner, dans l'acceptation totale d'être là pour vivre des moments différents de la vie que je menais chez moi. En cure, j'ai adopté le rythme de la nature, du village et de la montagne, des Thermes et j'en avais besoin. J'ai ressenti ce besoin.

 

La marche est la seule activité que je peux faire en toute circonstance, à mon rythme et avec "moi-même" comme compagnon. Un jour pourtant, mon corps me réclame la marche nordique ! J'en avais entendu parler dans le livre "Comme le fleuve qui coule" de Paulo Coelho et il est vrai
que cela avait résonné en moi ... mais pas encore dans mon corps ...

   
Marcher pour son bien-être   et   bien s'échauffer !

Un jour, je me souviens aussi avoir entendu une petite fille dire à sa mère "maman, pourquoi la dame marche avec des bâtons ?" et la maman lui dire "parce qu'elle a besoin d'aide". Et c'était vrai et tout mon être a vibré, j'ai souri parce que j'ai compris qu'en marchant dans ma ville avec mes bâtons, je voulais être vue et peut-être aussi que l'on comprenne que j'avais besoin d'aide et peut-être bien aussi que, par l'intermédiaire de mon corps, la marche nordique était une aide (un outil) supplémentaire pour me faire comprendre encore et encore combien j'avais besoin d'aide (de ma part surtout) et qu'il est important que je continue de le savoir. C'est tout un art de vouloir guérir et je reste concentrée sur mon corps !

J'ai aussi compris ce que voulait dire Paulo Coelho : "Mais maintenant, à cause des règles, j'avais cessé de me concentrer sur les choses que j'aime, et j'étais plus préoccupé de perdre des calories, de bouger mes muscles, d'utiliser une certaine partie de ma colonne vertébrale. J'ai décidé d'oublier tout ce que j'avais appris. A présent nous marchons avec nos deux bâtons, profitant du monde qui nous entoure, sentant la joie de voir notre corps sollicité, déplacé, équilibré. Et si je veux faire de la gymnastique plutôt qu'une "méditation en mouvement", je chercherai une école. Pour le moment, je suis satisfait de ma "marche nordique" détendue, instinctive, même si je ne perds peut-être pas 46 % de calories en plus. Je ne sais toujours pas pourquoi l'être humain a cette manie de mettre des règles en tout." Moi aussi, je pratique " ma " marche nordique.

 « La santé c’est être capable de tomber malade et de s’en relever. » Georges Canguilhem

mardi 4 mai 2010

Résilience, rituel et symbolique !



  
" Le moment donné par le hasard vaut mieux que le moment choisi... " Proverbe chinois

" La résilience est un phénomène psychologique qui consiste, pour un individu affecté par un traumatisme, à prendre acte de l'événement traumatique pour ne plus vivre dans la dépression. La résilience serait rendue possible grâce à la réflexion, à la parole, et à l'encadrement médical d'une thérapie, d'une analyse. "

J'ai pratiqué la résilience sans même le vouloir et sans m'en rendre compte, je l'ai fait simplement parce que c'était nécessaire et que je devais le faire. Mon corps me le disait et comme je l'écoute et que je vais là où il m'emmène, alors j'ai parfois fait et vécu des moments intenses. Et pour cela, j'ai aussi découvert que tout ce dont j'avais besoin pour le faire et donc pour guérir, la vie me l'offrait.

Par exemple, j'ai eu l'opportunité de me retrouver dans des endroits de la ville de Sarcelles où j'ai vécu une partie de mon enfance et où j'avais des souvenirs "traumatisants". Dans ces moment-là, j'ai pris le temps de voir ces endroits avec mes yeux d'adulte et de ressentir que je ne crains rien aujourd'hui, je sais pourquoi je suis là et que c'est pour mon bien, je le vis. La vie m'aide à guérir de ma vie justement.

Une autre fois, j'ai fait la connaissance d'un médecin qui me propose de diagnostiquer ma fibromyalgie puisque je me suis auto-diagnostiquée et que je souhaite effectivement avoir une confirmation. Je me rends donc à son cabinet et là sur la route, je réalise que je me dirige vers la ville de Rouen où j'ai vécu ce fameux "traumatisme" . Je constate tout simplement que cela ne me fait plus rien, je souris même, je me sens en paix avec la petite fille en moi rassurée, comprise et reconnue dans cette souffrance de l'époque. Je me prépare tout le long du chemin, j'accueille tout ce qui vient en moi , j'apprivoise l'effet de surprise et les lieux vers lesquels je me dirige. J'ai donc été diagnostiquée et je suis revenue heureuse d'avoir "réparée" un bout de ma vie et de jouir du plaisir de me lever pour accueillir ce que la vie me réserve chaque jour comme surprise.

"La croyance que rien ne change provient soit d'une mauvaise vue,
 soit d'une mauvaise foi. La première se corrige,
 la seconde se combat." Friedrich Nietzsche

Quelques mois plus tard, c'est une autre surprise qui m'attend et de taille. Je viens de terminer un livre que j'avais commandé à la bibliothèque et qu'il me fallait rendre rapidement. Ce livre " médecin des morts " que j'ai dévoré m'a permis d'entrer au plus profond de l'être humain, des animaux et de la nature. Je suis entrée au plus profond "du vivant mort", tout comme moi je l'étais ; "une mort vivante" qui ne demandait qu'à retrouver la vie. C'était passionnant de découvrir "qu'un corps mort est porteur d'une quantité  impressionnante d'informations utiles à l'historien, à l'archéologue, mais aussi à la recherche médicale lorsqu'il s'agit de découvrir l'origine d'une maladie. " Et à moi aussi. Les momies dévoilent leur vie, ce que ces personnes mangeaient, de quoi elles souffraient et les handicaps de l'époque et comment ils étaient insérés ou pas dans leur famille grâce à la place qu'ils occupent dans les tombes. Parfois c'est dans les os même qu'ils vont déceler l'incroyable. Je ne saurais pas vous expliquer mieux que ça tout ce que j'y ai appris mais j'ai eu le sentiment d'avoir vécu ma propre "désintégration" en le lisant, d'avoir été mise à nue, d'être morte vraiment pour ensuite pouvoir revivre à nouveau, c'est peut-être ça que l'on appelle la RENAISSANCE. J'ai fait un drôle de voyage !

Un de mes plus beaux rituels que j'ai réalisé est la carte que j'ai créée pour la fête des mères et la fête des pères :



"Je n'écoute pas ce que ma vérité me dicte dans ma tête,
 j'écoute plutôt ce que la Vie souffle à mon coeur ! "
Josée Gauthier (Divine Copine)

(devant) 
(derrière)

"Changer sa conscience, c’est l’incarner avec patience et amour
pour l’installer dans son cœur, dans sa chair et dans son esprit."
Nagual (Bulletins Vibratoires)
                                 
                                                   rituel symbolique         le conte de miss bobo

jeudi 29 avril 2010

Apprendre à s'aimer avec les audiocaments !



" L'amour est le miracle..."  Louise L. Hay

Avant que mon corps ne me lâche, j'étais en manque d'estime de moi et je me dévalorisais énormément depuis longtemps. J'ai été obligée d'accepter cet état de fait. Je me souviens d'une anecdote : alors que j'allais rendre visite à une amie à qui j'avais envie de parler de mes difficultés et de mes prises de conscience, je frappe à sa porte et le temps qu'elle vienne m'ouvrir, je vis une scène incroyable. Un homme, qui me semble être un peu en difficulté, que je pense être un SDF, passe derrière moi sur le trottoir et quand il arrive sur ma droite, se retourne vers moi et moi vers lui étonnée et m'adresse la parole : "pardon madame, j'ai très envie de vous dire que vous avez un beau sourire" me dit-il avec un grand sourire. Je suis étonnée, ne sais quoi dire et le remercie par habitude. Il s'en va et moi je n'ai qu'une hâte c'est que cette porte s'ouvre très vite. Je me sens très mal. J'ai honte de moi, j'ai envie de me cacher, de ne plus exister au regard de l'autre, tout le monde me trouve belle et aime mon sourire et moi je ne m'aime pas, je me sens moche à l'intérieur. Elle s'ouvre cette porte ! Enfin ! Je rentre et j'explique ce que je viens de vivre à mon amie. Je ne comprends pas pourquoi cela m'énerve autant. Cela m'a mis hors de moi sans pouvoir vraiment le dire à l'époque. Je venais de prendre conscience que je ne m'aimais pas, que je n'avais existé que par mon sourire et j'en avais marre d'être ce que l'on me demandait d'être (d'être ce que je croyais que l'on me demandait d'être). J'étais en désaccord total avec moi-même. Aujourd'hui, j'ai envie de dire que j'aurais voulu pouvoir crier que j'en avais marre que l'on me trouve belle, souriante, gentille .... oui j'aurais aimé pouvoir le crier. Cet homme est venu appuyer là où ça faisaitt mal pour que je puisse apprendre et prendre conscience de ça et je l'en remercie.   

" L’homme a besoin de ce qu’il y a de pire en lui s’il veut parvenir à ce qu’il a de meilleur. "
 Friedrich Nietzsche

Plus tard, j'ai aussi été obligée de voir une chose immonde en moi et j'ai eu le courage de le dire à voix haute à la psychologue que je voyais à l'époque.  "Je vous regarde dans les yeux et je n'ai pas honte de dire que je me suis vue comme de la "merde", que je me suis vue devenir une flaque de bouse liquéfiée". Je peux vous dire que là, ma fierté et mon orgueil en ont pris un coup mais qu'est-ce que ça fait du bien !

Dans mes recherches, je suis tombée sur un livre qui parle de l'estime de soi et qui expliquait que des gens finissent par se voir devenir "excrément", cela m'a beaucoup rassurée et fait du bien de savoir que je n'étais pas la seule à vivre cette désagréable sensation.

"L'être humain est une matière première à l'état Brut. Votre premier effort
doit donc consister à désirer sincèrement tirer le parti le plus élevé
et le meilleur de vous-même. " Robbert Pirrotte 
 
S'aimer, c'est respecter ce qui a besoin d'être dit, pleuré, crié, entendu, ressentit, chanté, dansé, vu, au regard des gens que l'on ne connaît pas mais aussi au regard des gens que l'on connaît dans la limite de ce qui nous semble juste. S'aimer c'est aimer ce qui est beau en nous mais aussi ce que nous avons de plus veule en nous. Nous devons nous accepter tel que nous sommes vraiment pour nous aimer inconditionnellement. S'aimer c'est être dans notre vérité du moment, en accord avec nos croyances et nos comportements. S'aimer c'est accepter là où nous en sommes réellement. J'ai appris à être honnête envers moi-même et à ne pas me mentir ou alors à en être consciente et à savoir que je ne peux rien changer dans l'immédiat parce que je ne peux pas encore faire autrement et que je tends à m'améliorer. Il est bon d'apprendre à aimer tout de nous, nos manques, nos confusions, nos faiblesses, nos croyances et nos comportements qui sont le reflet de notre histoire que nous devons accepter. Quand on sais d'où on vient, personne ne peut nous empêcher de nous réaliser et d'avancer à notre rythme.


"S'aimer, c'est aussi voir son corps, connaître tout de lui et l'aimer ! " Beaudoin Ghislaine
 
La vérité des autres dans les livres m'a beaucoup appris et aidé à aimer mon corps. Je me souviens le jour où j'ai osé mettre la main sur mon ventre pour découvrir que je pouvais penser et parler à mes organes intérieures et sourire à mon foie, à mon estomac, à mes trippes, et me sentir heureuse de le faire. Quel étonnement pour moi. Je venais de faire exister mon ventre, moi qui avais toujours eu peur de mettre un doigt dans mon nombril. Je frissonnais à l'idée que l'on dirige son doigt ou sa main vers moi et mes enfants s'en amusaient beaucoup. J'ai aimé ces instants d'apprentissage, seule avec moi-même. Mais il me manquait toujours quelque chose.
 
" Ce qu'on appelle le bonheur, c'est sa propre capacité d'aimer la vie. " Jean Royer

J'ai pris plaisir à faire mes soins de beauté, mon huile et à me masser les jambes et les bras au rythme de ma respiration, sans penser à rien d'autre qu'à mes sensations, quand je suis comme ça, j'entre dans mon corps, je ne fais plus qu'Un avec lui, je suis mon sang, mes cellules, mes battements de coeur, je vis avec lui et c'est bon. Les premiers temps c'était bizarre mais bien vite j'ai compris que, non seulement, cela lui faisait du bien mais que ça me faisait du bien à moi aussi. Je suis tombée malade parce que je vivais SANS AVOIR CONSCIENCE DE MON CORPS, j'étais dissociée de lui, et finalement, pour m'aider à guérir, j'ai eu besoin de conserver cette "dissociation". Aujourd'hui, quand il m'arrive de parler de mon corps et de sentir que je parle de lui comme s'il était en face de moi, je me reprends parce que cela exprime ce que, moi Ghislaine, je veux exprimer, en mon nom et non en celui de mon corps. Et petit à petit j'ai repris possession de lui. Je suis lui et il est moi, nous ne faisons qu'un et ensemble nous sommes plus forts. J'ai appris à exprimer en mon nom, mes besoins, mes envies, mes désirs, mes déplaisirs, mes désaccords ...

"J'ai toujours aimé la vie mais je ne le savais pas finalement,
je n'en avais pas conscience." Beaudoin Ghislaine

Le jour où j'ai compris que je " traînais " avec moi une déprime depuis la petite enfance, je me suis sentie le droit de "dire", "d'exprimer" ma tristesse refoulée et incomprise parce qu'elle n'était pas entendue. Et tout a changé en moi, mais comme tout changement en entraîne d'autres, je vous laisse imaginer qu'ensuite je suis allée de découvertes en découvertes, de prises de conscience en prises de conscience, de souffrances en souffrances, de larmes en larmes .... mais tout cela n'a été que du SOULAGEMENT.

" Il faut avant de donner la vie, l'aimer et la faire aimer. " Henry Bordeaux

C'est comme ça ! Je demande pardon à mes fils. Une anecdote : un jour, Baptiste, me semble songeur. Je sens bien qu'il me reproche de ne pas être une mère attentive, présente pour lui et je lui demande "je suppose que tu as des amis qui vivent la même chose, qui n'ont pas leurs parents disponibles" et là il me dit "si, je connais quelqu'un qui a sa mère en dépression chez elle et son père à l'hôpital mais ils s'investissent pour elle ou lui " (je ne me souviens plus). Là, j'entends, j'analyse et je dis ceci " oui, moi aussi je pourrais m'occuper de toi, être à tes petits soins, mais je suis jeune et je veux que tu aies une mère digne de ce nom, en bonne santé, qui pourra être là pour toi tout le restant de ta vie, c'est parce que je veux te donner cela que je m'occupe de moi égoïstement aujourd'hui, que je ne suis pas une mère comme tu le souhaiterais et c'est comme cela que je vois les choses." waouh ! même moi je n'en reviens pas d'être aussi en accord que cela avec moi-même.

"Je veux guérir, aimer, jouir, danser, chanter, créer, travailler, rire, m'amuser !" Beaudoin Ghislaine


" La vie est comme un arc-en-ciel : il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs. "
A. Ramaiya

"L'enthousiasme, ça rend léger, c'est beau, ça rend beau !
C'est se sentir plein de joie et sourire à la vie,
c'est garder espoir dans les moments difficiles,
 c'est regarder voler les oiseaux et les écouter chanter,
C'est jouir de la vie !
C'est ... la beauté !" Beaudoin Ghislaine